1. |
Opium
04:38
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Dans le Triangle d'Or
Des champs de fleurs magnifiques
Le Pavot comme un Trésor
Avec sa sève maléfique
Jadis une plante spirituelle
De médecine, de rituel
La sève s'est transformée
Une drogue féroce s'est réveillée
Antique pipe
Dans le soleil de l'Orient
Un grand souffle et un thé
Un cauchemar sanglant
Opium
Les Britanniques comme des Rapaces
Ont fait la guerre, ont pris la place
L'empire de Chine s'est endormi
Dans une boucane qui asservit
Dépendance à exporter
L' Europe goûte la fumée
La Bourgeoisie qui s'enrichit
Grugeant sans cesse les colonies
Antique pipe dorée
Dans le soleil de l'Orient
Un grand souffle et un thé
Un cauchemar sanglant
Opium
Opium s'est évadé
Sa progéniture sordide est née
Déformée et chimique
Le sale bonheur utopique
Opium
Héroïne coule dans les rues
Héroïne court dans les veines
Vicieuse et sans avenue
Assoiffée de vie humaine
Opium
Illusoire guerre aux Communistes
Financement de la CIA
Le Grand Chef-d'Oeuvre Impérialiste
La drogue et la guerria
Opium
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2. |
Différents chemins
04:54
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Périlleuse balade dans la vie
Parfois on profite, parfois on subit
On croise des milliers de moments
On dérive en suivant le courant
Un regard intense sur le passé
De ces yeux qui peuvent ensorceler
Délicieuse complicité
Au hasard, deux routes se sont rencontrées
***Sans trop contrôler nos pensés
On laisse aller nos idées
Sans trop comprendre le destin
On choisit différent chemins
Un sourire dans ma mémoire
Comme une lumière qui s’allume dans le noir
Le refrain d’une veille chanson
Écouté si souvent avec émotion
La musique qui vit dans chacun des êtres
Résonne au loin dans tout l’univers
Elle nous permet de chanter, de partager
De voyager dans l’éternité
***
Parfois on tombe sur une plage dorée
Un Amour qui fait tant rêver
La grandiose silhouette du bonheur
Sourit et fait valser les cœurs
Apprendre à vivre, apprendre à aimer
Apprendre à sourire pour oublier
Laisser les chagrins s’éventer
Les papillons s’envolent le cœur léger
***
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3. |
Camel in the desert
03:21
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Camel in the desert
Flying like a air-plane
Across the dunes and the scorpions
Where the rain never fall
Across the mines and the riffles
The battle field of religious one's
He's still cruising the mystical land's
Camel surfing on the sea of sand
And nighttime around the fire
Camel sing for his glorious ancestors
The rich caravan of the Maharaja
Eccentric dreams, harems and jewelry
And in the name of Civa
Raising an epic army
And while the people are fighting for him
The rich fat Maharaja his lying and cheating
And while scrawny population's starving
He's sinking under luxurious sins
Independence have an heavy cost
Deportation, slaughtering and dust
His country's been cut in pieces
By the Hindus, the Sikhs and the Muslims
A thousand years of massacres
Vengeance fulfil the believers
Religion he can't take no more
The madness of the people he can't take no more
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4. |
Le dernier Dragon
06:14
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Le dernier Dragon se meurt dans les rues de Saigon
Sous ses écailles desséchées une douleur sans nom
Sa gorge impitoyable ne crache plus que de la fumée
Et son corps paralysé, funeste vestige de sa captivité
Il y a si longtemps, quand il était jeune et fringant
Le valeureux Dragon s'en est allé à la guerre
Menant des légions entières, sur des chemins sanguinaires
Semant la terreur et le sang, avec son feu harassant
Il a défendu l'honneur des glorieux d'antan
Mais a suivi aveuglément les ambitions de l'occident
Les alliés étrangers n'étaient là que pour dominer
Et les guerriers assiégés ont combattu sans pitié
Seul et abandonné, le Dragon s'est fait piéger
Subissant la rage des vainqueurs
Pourrissant dans les cages et l'horreur
Quatorze années sans même voir les étoiles
Quatorze siècles de supplice, d'humiliation
Quatorze années d'outrage
Quatorze siècles de donjon
Pendant ce temps à l'ombre son amour a fanée
Sans qu'il ne puisse la revoir elle a cessé d'exister
Il ne reste au Dragon que sa longue barbiche
Et le vide infini d'un si futile sacrifice
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5. |
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La rumeur, les affrontements ont commencé
La capitale s'est enflammée
Le gouvernement corrompu
Les manifestants qui descendent dans la rue
Le ciel brûle sur Bangkok
Le ciel brûle à Bang Sein
Des éclairs rosés déchirent le ciel
La mer, les étoiles, la lune est si belle
Mais le couvre-feu s'est propagé jusqu'ici
Partout dans le pays on sent l'hystérie
Le ciel brûle sur Bangkok
Le ciel brûle à Bang Sein
Quelques agités se sont embrasés
Les efforts pacifistes ont été calcinés
La discussion soumise par la violence
Partout dans le monde les médias en redemandent
Le ciel brûle sur Bangkok
Le ciel brûle à Bang Sein
Le ciel brûle sur Bangkok, le ciel brûle sur le monde entier
Comment se défaire des dirigeants pourris
Comment savoir qui tire les ficelles
Le ciel brûle sur Bangkok, le ciel brûle sur le monde entier
Comment détruire ce contrôle qui nous abruti
L'éducation et le conditionnement télévisuel..
Je marche dans un tunnel irréel, avec des oeillères et sans lumière,
en écoutant les continuelles prières de la télévision
qui me souffle, me crache, me vomit ses mauvaises intentions,
ses informations, abrutissantes dérisions, les freacks shows réalités,
l'abus de publicité, le journal télévisé avec ses faits trafiqués, remodelés,
biaisés ou oubliés pour que je frissonne de peur, que je m'enferme dans ma demeure,
en consommant de la terreur.
Neuf heure et quart notre bled est désert
La guitare et nous seul dans les rues
Les habitants comme des crabes sous la terre
Le champs est libre pour les êtres saugrenus
Le ciel brûle sur Bangkok
Le ciel brûle à Bang Sein
Le ciel brûle sur Bangkok
Le ciel brûle sur le monde entier
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6. |
Vestiges de la guerre
05:44
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Le regard vide, le regard rude
Un visage que la jeunesse a fui
Gamin vieilli à la dure
La guerre a tordu son esprit
Au front il était le pire salopard
Partout il engendrait la mort
Les amphétamines le guidaient dans la nuit
Cauchemar de la jungle pour tous ses ennemis
Le combat lui manque si brutalement
La vie civile l’effraie plus que les affrontements
Rien ici n’a plus de sens
Rien pour revivre des ‘’fellings’’ intenses
Seul survivant d’un complet bataillon
Caché sous les corps en décomposition
Deux longues journées il est resté sans bouger
Laissant siffler un rire amusé
Prisonnier de sa ville natale
Astiquant son fusil de chasse
Il veut revivre le déclic fatal
Libérer le tueur qui habite sa carcasse
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7. |
Fleur égarée
05:36
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Fleur égarée
Les évènements qui gouvernent la vie
Les existences qui se défont au gré des gens et des pays
L’espoir vain des moments de bonheur et de liberté
Plus les attentes sont élevées plus les désillusions font sombrer
Les pieds dans l’eau en regardant ce vide qu’il reste à combler
La pluie qui coule sur ses joues depuis ses yeux ridés
Elle ne cesse de revoir sans pourtant y croire les jours de son enfance dévastée
Prise au piège dans une révolution cruelle et démesurée
La milice débarqua pour arrêter tous les membres de sa famille
Par un cruel hasard les jeunes filles s’esquivèrent et commença l’exil
Plus jamais elles ne reverront leurs parents, leurs amis, leur terre
Trois jeunes sœurs seules sur le brûlant chemin de l’enfer
Les pieds nus au travers les milliers de déportés consternés
Sans espoir, le cœur brisé, tant de mois de marche, de soleil et de cruauté
Dans la forêt sans cesse harassées par les moustiques féroces
Mangeant des fourmis, dormant dans la terreur, sous les étoiles et sur la roche
Dans ce nouveau régime communiste radical
Plus de place pour l’école et les jeux, tous au travail
Dénonciations et assassinats guettent les gens, poussent à la démence
Tout est contrôlé par l’état : les rations, l'amour et la souffrance
Aujourd’hui les trois enfants sont devenues des femmes
Exilées en France elles ont vécu dans l’ombre irréelle de leur drame
Retour dans le pays de ses frères dévastés
Le sourire de cette fleur égarée qui revient s’enraciner
Le sourire de cette fleur égarée qui cherche à s'enraciner
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8. |
Les pirates
06:29
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Un klaxon amené du large par les vagues
Suivi du son de la poudre qui s'enflamme
Les épées qui se frappent, les hurlements
Les cris de combats violents
La brume sur l'eau salée laisse entrevoir des éclairs de feu
Les mâts putréfiés d'un navire hanté
Les pirates au 16ième siècle impitoyables et furtifs
Prospéraient sur les mers du Pacifique
Des centaines de bateaux coulés
D'incalculables richesses dérobées
Et toutes ces femmes violées
Or un jour le bateau que ces brigands ont accosté
Transportaient plusieurs moines et un trésor de pureté
Le massacre n'en fut pas moins agressif
Le sang coula et imprégna les récifs
Les moines impassibles aux regards contemplatifs
Méditaient sur leurs vies pacifiques
Mais bientôt le carnage fût complété
Même les poules et les rats furent éventrés
La modeste pirogue sombra dans les abîmes
Emportant l’âme de ces pirates sans estime
Très vite le remord s'empara des marins
Quand l'alcool céda sa place au matin
Chacun se regardaient avec un air dégouté
Cherchant la vengeance pour se purifier
La mutinerie sur ce rafiot pourri
Tous aux armes pour sauver son esprit
Détruire ceux qui dans le délire les ont suivis
Détruire tout ce mal qu'ils ontaccompli
Les pirates s'entretuèrent des jours et des nuits durant
Usant des pires supplices, les yeux plein de sang
Reniant leurs seuls et derniers amis
Plongeant dans un gouffre infini
C'est dans les limbes maritimes
Que vogue maintenant ce sombre navire
Hanté par la trahison et la mort
Hanté par la souffrance et le remord
Le soir quand la mer est agitée
Quand la lune lance ses reflets dorés
Le vaisseau fantôme s'approche du rivage
Transformant la brise en frisson glacial
Le profond sentiment de culpabilité
Le poids des actes sur les êtres enchaînés
Le remord que les malsains n'ont jamais vécu
Sur ces pirates il s'est abattu
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