1. |
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C'est sur cette île isolée que tout a commencé
Quatre GuEuX réunis chantaient très fort dans la nuit
L'écho vibrant sur le lac Mourier tordait chacune de leurs pensées
Mais une présence étrange habitait ces lieux
Une ombre mystérieuse parcourant l'Île aux GuEuX
Dans les moments de silence on percevait ses pas
Avec ses yeux furtifs il nous épiait
Cherchant une manière d'attraper ses proies
Pour enfin purifier sa forêt
Un hurlement fendit l'obscurité
Sournoisement l'Homme-Ours s'est approché
Comme une bête féroce et affamée
La salive coule, les griffes sont affutées
Le goût du sang, le désir de tuer
Tuer l'envahisseur
La confusion s'installe, le temps s'arrête
Dans tous les sens on court, on se disperse
Fuyant ce prédateur
Mais un a un il va nous traquer
Sa vengeance sera sans pitié
Les hommes l'ont détruit et renié
Un enfant est né
Tard dans la nuit tout près du quai
Un enfant biscornu
Ouuhh.. son corps est velu
À moitié ours, à moitié homme
Avec des crocs, avec des cornes
La mère y a perdu sa vie
Laissant raisonner d'horribles cris
Les villageois se sont rassemblés
Dans l'hystérie et sans grande charité
Le regard apeuré du bambin
Cherchait un peu de compassion mais en vain
''Le fils du diable ne peut vivre avec nous
Cette bête sanguinaire nous rendra tous fous
Si nous voulons éviter cette malédiction
Nous devons le sacrifier sans hésitation''
Mais un pêcheur embarqua la créature
Naviguant au loin pour lui éviter les tortures
Sur une île encore inconnue des humains
Il abandonna le petit à son destin
La forêt, les animaux le prirent en charge
Le nourrissant comme un de leur semblable
Un nouveau souffle de vie
Le coeur de l'île battait plus fort que jamais
Au travers de lui elle respirait
Comme une entité pure
Mais des hommes sont débarqués
L'oxygène s'est raréfié
Et l'île s'est mise à faner
Le souffle court, l'équilibre déréglé
La bête féroce en lui s'est réveillée
Pour protéger son royaume
Plusieurs chasseurs s'aventurèrent sur l'île, braves et inconscients
Plusieurs de ces tueurs de week-end armés jusqu'aux dents
Ils ont payé de leurs vies
Et par une soirée brumeuse où régnait l'obscurité
Par une de ces nuits ensorcelées du lac Mourier
L'île s'est évaporée
Plus jamais on ne revit L'île aux GuEuX
Mais parfois la nuit quand brouillard camoufle les cieux
On entend chanter...
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2. |
Riding with my horse
05:03
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Riding, riding, riding with my horse
My horse is called James, he’s got no age
He can ride through time and into my mind
He can feel no pain, he can breed the rain
He can ride faster then hurricanes
There was nothing left for us in that town
No love, no friend, only pain was around
So we hit the road without hope
To get far away from that hole
We ride through the fields and through the mountains
We ride the desert the fastest we can
Riding with you deep in the forest
Riding fast and slow, riding with no rest
We can ride together eternally
Without thinking only being free
‘cause riding grows us stronger
Riding with you lithts my fire
We can ride together the love that we feel
We can be one and reach the unreal
A lonely cowboy got shot in the heart
The pain finally tears me apart
So I grabed my horse with my bloody hands
And to go faster I screamed his name
We need to escape from this illusion
We need the key to unlock our prison
We cross the border a thousand miles further
And felt into another world
All the anger melt into kindness
The pain was healing just like our regrets
So we ride… riding with my horse
Riding the sky and riding the stars
Riding through time and into my mind
Riding all the countries, riding under the sea
Riding the unknown with nowhere to go
Riding the desert and riding faster
Riding through time and into my mind
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3. |
Hola Gecko
04:18
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Gecko se faufile tranquillement dans la nuit
Des pas subtils de ses ongles arrondis
De petits claquements révèlent sa présence
Une ombre mystérieuse vient réveiller mes sens
Hola Gecko, Hola Gecko, Hola mi Gecko
Gecko glisse vers moi en longeant les murs
Dandinant son corps, accélérant l’allure
Ses yeux d’émeraude scintillent dans la noirceur
Sa peau luisante fait palpiter mon coeur
La mer se tortille habilement sur la plage
Ses vagues à répétition font mousser le rivage
La tempête fait rage, la mer est déchaînée
Ses sons enivrants et son parfum salé
La tempête tropicale s’est retirée en douce
Réveil au petit matin le vent siffle tendrement
La mémoire imprégnée de ses profondes secousses
Son passage éphémère a amené le beau temps
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4. |
L'Äme des Mangroves
04:51
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L’arnaque humaine à toutes échelles
Petit caïd qui vole dans la ruelle
Ou gros promoteur les mains pleines de sang
Pour s’enrichir va assassiner des gens
Détruire sans remord des villages Garifunas
Et l’âme des Mangroves disparaîtra
Pour combler les désirs de riches occidentaux
Les Terres indigènes saignées au couteau
Les pays pauvres piétinés par des colonisateurs
Dépouillés de leurs richesses par ces arnaqueurs
Politiciens véreux et bandits à cravate
Manipulant les lois pour s’approprier les parcs
Quoi comprendre de la nature de l’être humainÉgoïste animal qui ne respecte rien
Recherchant toujours plus de pouvoir
Pour dominer va écraser ses frères
Détruire sa planète sans s’émouvoir
Seul dans sa tristesse finançant des guerres
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5. |
Brise
03:36
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Comme une brise dans le ciel
Comme une brise dans mes ailes
Qui me pousse et m’éveille
Qui me souffle et me soulève
Dans les airs tel un oiseau
Dans ces rêves où tout est beau
Comme une brise qui ondule les eaux
Où vient se poser le soleil
Se forme des milliers de cristaux
De pétillantes étincelles
Flottant au loin et dans mes yeux
Flottant au vent comme ses cheveux
Comme une brise chaude qui glisse sur
son corps
Qui se dépose dans son cou
Un souffle doux un réconfort
Elle me regarde et comprend tout
Et le vent est filtré entre ses lèvres
Par un sourire qui m’émerveille
Et le vent filtré entre ses lèvres
Par un sourire qui m’émerveille
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6. |
Condor
06:34
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Le vent qui prend dans mes ailes qui m’aide à monter vers le ciel
Ce vent, il prend dans mes ailes il m’aide à survoler cette divine vallée
Je vole près des parois abrupts au sommet du monde
Puis le vent s’affaiblit je perds de l’altitude…
Puis le vent s’affaiblit je perds de l’altitude et flotte maintenant à la cime des arbres
Je peux franchir d’impossibles distances en un mouvement d’aile
Quand je ferme les yeux je me vois courir jusqu’au bout de cette falaise
Tout d’abord ma tête puis mes bras ouverts se transforment
Je m’envole les pieds courant sur le vent mes plumes me guidant
Puis je replis mes pattes fines sur mon corps massif, mon corps de condor
Je peux me laisser dériver à jamais dans ces courants d’airs
Je veux me laisser dériver à jamais dans l’immensité des Andes
Quand je ferme les yeux je me vois au milieu de ce rituel Inca
J’ai les bras en l’air les pieds dans la terre les yeux clos
L’énergie tournoie autour de moi et s’en va rejoindre les hauteurs de l’univers
Je ressens toute la puissance de la vie
Je ressens toute la puissance de la vie qui fleurit sous la contemplation de sa beauté
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7. |
Pas Perdus
06:24
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Tant de pas perdus à déambuler
Tant de pas perdus à se demander
Et quand finalement on prend une décision
On change d’idée sans trop de conviction
Tant de pas perdus à tourner en rond
Tant de pas égarés nul part dans les rues
Comme ces gitans qui ne savent pas où ils vont
Qui suivent les mirages qu’ils ont aperçus
À force de flâner on imprègne le décor
Et malgré tout on attire les regards
De ces personnes qui ont le sentiment de déjà vu
Qui se questionnent sur nos allées et venues
Tant de pas perdus à penser au lendemain
Tant de pas dansés en espérant un autre refrain
Tous ces pas perdus à revivre le passé
Dans la nostalgie ils se sont « enfargés »
Tous ces pas qu’on croyait jadis perdus
Tous ces pas qu’on a faits sans raison
Nous ont fait vivre l’inconnu
Nous ont fait découvrir d’autres horizons
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8. |
Troubled mind
06:39
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Malgré ce grandiose ciel étoilé qui s’exprime dans la voie lactée
Malgré cette mer qui chante pour la terre sa prose millénaire
C’est en rongeant mon frein que j’écris ce refrain à la lueur d’un cigare éteint
Une drôle de soirée dans ce village égaré après ce coucher de soleil irréel
À chaque bruit, chaque mouvement, chaque ombre bousculée par le vent
Je sursaute crispé par la peur, funeste labeur d’un conditionnement de terreur
De quelques petits hasards bien placés, de cette réalité que la folie a créée
L’angoisse s’est incrustée dès notre arrivée dans ce paradis ensorcelé
Les regards suspicieux de ces gens malicieux épiant nos pas paresseux
Les chiens errants de la bave sur les dents qui nous guettaient en grognant
Après la joyeuse Nazca où les filles ouvraient les bras belles et souriantes
Chaleureuses et aimantes, toujours prêtes à se déhancher dans ce désert sans pitié
On comprit assez vite que les gens par ici n’en avait que pour les ennuis
Après avoir but un coup dans cette auberge les pieds ballotés sur la grève
On s’est fait accoster par un mendiant, un naufragé
Un acteur jouant le rôle de sa propre vie dans une mise en scène pour sans abri
Partageant la vedette avec la confusion, utilisant la dérision
Il arnaquait des étrangers égarés, amenés dans son port par les marées
Les figurants agités dissimulés comme des ombres guettaient la scène dans la pénombre
On distinguait leurs rictus maléfiques dans le sombre décor de cette comédie tragique
Dans laquelle sans avoir auditionné, nous y tenions les rôles d’épaves dépouillés
Alors on s’est retranché dans l’obscurité, loin de ces territoires civilisés
Cherchant le réconfort de la mer, habrité par le rayonnement de l’univers
On déposait nos pas prudemment sur le sable mouvant
Quand la noirceur s’effaça brusquement
Nous prîmes conscience dans un sursaut de démence qu’à chaque fois que l’eau se retirait vers l’horizon immense
Une infinité de petites masses ténébreuses se déplaçaient sur la plage visqueuse
Des milliers de crabes nous encerclaient le regard inquisiteur sur les individus qu’ils miraient
Les pattes sur le pied de guerre prêts pour la défense de leur royaume sans frontières
Les pinces claquant méthodiquement comme l’ultime avertissement
Nous semant de capituler avant que l’attaque finale ne soit lancée
A troubled mind…
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9. |
Méga Bucket
04:21
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